La fin de la guerre
De décembre 1944 à mai 1945, j’ai fait parti des Forces Françaises de l’intérieur, certains parmi nous sont partis avec les troupes d’occupation en Allemagne, mais très peu ont eu l’occasion de combattre.
J’étais affecté à des tâches de police à Perpignan, puis pendant un mois, je suis allé à Rivesaltes pour garder un camp de prisonniers allemands, c’est un camarade du bureau des FFI de Perpignan qui m’avait proposé ce poste. Ensuite, je suis allé vivre à Nyer avec Rose que j’avais épousé en novembre 1944. Pour cela j’avais pris cinq jours de permission alors que je surveillais la frontière à Prats-de-Mollo.
Du mois d’août au mois de novembre 1945, j’ai effectué mon service militaire à Lyon dans les blindés. Cette période fut courte, car les autorités avaient décompté le temps passé dans les camps de jeunesse et dans la résistance.*
A ma libération je suis retourné à Nyer où J’ai travaillé pendant huit mois environ à la nouvelle usine électrique de Thuès. Enfin le 1er juillet 1946, je suis entré en douane.
* Pour l’anecdote, le certificat de démobilisation présenté à cette page fut imprimé par soucis d’économie sur une ancienne carte d’état-major allemande au 1/200000ième datant vraisemblablement de 1936 et représentant une partie du massif des Écrins dans les Hautes-Alpes (Mont-Pelvoux, Béassac et le Villard).